EXECUTIVE CERTIFICATE - DIPLOMATIE DU DéVELOPPEMENT ET DES ENJEUX GLOBAUX, AVEC DES FOCUS SUR L'AFRIQUE
NIVEAU
QUALIFIANT
Formation
CERTIFIANTE
RÉGIME D’INSCRIPTION
continu
ORGANISATION
présentiel
DURÉE
15 H SUR 5 JOURS
PÉRIODE
TOUTE L'ANNéE
LANGUE
Français
PRIX
5 400 €
EXECUTIVE CERTIFICATE - DIPLOMATIE DU DÉVELOPPEMENT ET DES ENJEUX GLOBAUX, AVEC DES FOCUS SUR L'AFRIQUE
Une formation diplomatique d’excellence, innovante, complète, spécialisée, qualifiante et professionnalisante pour les carrières diplomatiques et internationales.
Les enseignements sont axés sur les disciplines nécessaires à l’exercice de compétences dans le champs des activités diplomatiques liées au sujet traité.
PUBLIC CONCERNE
Professionnels
PROFIL DES PARTICIPANTS APPRENANTS
Professionnels français et étrangers issus de toutes professions et catégories socioprofessionnelles du secteur public ou privé concernés par les questions diplomatiques et internationales, (diplomates, internationalistes, hauts fonctionnaires, parlementaires, responsables locaux, forces de l’ordre, militaires, chefs d’entreprises, entrepreneurs, dirigeants, managers à haut potentiel, cadres et professions intellectuelles supérieures, chercheurs, journalistes, professions intermédiaires, professionnels en reconversion, etc.).
PROFIL DES PROFESSEURS
Diplomates, militaires, experts, cadres et universitaires
POINTS FORTS DU PROGRAMME
Un programme rarement enseigné dans l’enseignement supérieur, et seulement dans quelques instituts ou académies diplomatiques et au final très mal connu alors même qu’il est à la base des Affaires étrangères.
L’ensemble du champ diplomatique en la matière et de ses multiples formes d’expression est abordé.
La formation repose sur la Relation professionnelle.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET COMPETENCES VISEES
L’Executive Certificate a pour objectif d’acquérir la maîtrise et l’expertise des éléments spécialisés et pratiques pour les compétences et les capacités diplomatiques du diplomate.
BENEFICES PROFESSIONNELS ET DEVELOPPEMENT DE CARRIERE
L’Executive Certificate vise une application directe dans le monde professionnel en la matière grâce à une préparation opérationnelle aux métiers de la diplomatie et de l’international.
DEBOUCHES PROFESSIONNELS
- Les réseaux diplomatiques MAE étrangers
- L’organisation des Nations Unies et ses organes ONU
- Les organisations internationales et régionales UE…
- Les organisations non gouvernementales ONG
- Les entreprises et secteur privé opérant à l’international (associations, fondations, cabinets de conseil, Think tanks, etc.)
- Mouvements et partis politiques
- Etc. à l’international
EXECUTIVE CERTIFICATE - DIPLOMATIE DU DÉVELOPPEMENT ET DES ENJEUX GLOBAUX, AVEC DES FOCUS SUR L'AFRIQUE
PROGRAMME APPROFONDIE
- INTRODUCTION : LE DEVELOPPEMENT : UN OBJECTIF UNIVERSEL, DES RESULTATS CONTRASTES, DES PARADIGMES REMIS EN CAUSE.
- LES PREMIERES APPROCHES : L’aide au développement au lendemain des indépendances, Continuité et rupture avec l’époque coloniale. Assistance technique ou renforcement des capacités. Le primat donné aux infrastructures et aux politiques sectorielles. L’exportation du concept de planification. La montée des interventions humanitaires. Les interventions financières et économiques des Institutions de Bretton Woods et des banques régionales. Politiques d’ajustement structurel, aides budgétaires et aide-projet.
- LES PREMIERES CRITIQUES DU NEO-COLONIALISME ET DU DEVELOPPEMENT « TOP-DOWN »: « Tiers-mondisme », exportation d’un modèle culturel dominant, zones d’influence et réseaux, impérialisme et « unilatéralisme », critique des approches technocratiques.
- LES POLITIQUES BILATERALES D’AIDE AU DEVELOPPEMENT : Les actions gouvernementales. Organisation des services centraux en charge du développement. Organisation des services diplomatiques en charge du développement. Les agences de développement : analyse comparative des agences dans les principaux pays contribuant à l’Aide publique (APD). Les normes du Comité d’aide au Développement (CAD) de l’OCDE. Aperçu des volumes d’aide engagés et des méthodes mises en œuvre. Actions des collectivités territoriales et pouvoirs locaux : la coopération décentralisée. L’action des autres acteurs, institutionnels ou de société civile : ONG, entreprises organismes éducatifs et de recherche, centrales de volontariat. Organisation au niveau des pays partenaires (autrefois « bénéficiaires »). Les risques de corruption, de part et d’autre, de clientélisme et de « pertes en ligne ». La question de l’évaluation, de la mesure partenariale des impacts et de la compatibilité avec les politiques nationales de développement.
- LES POLITIQUES MULTILATERALES D’AIDE AU DEVELOPPEMENT : La doctrine des Nations Unies en matière de développement. Organisation des services. Les Institutions et Agences spécialisées. Le rôle du PNUD. Les politiques de développement de l’Union européenne, le rôle de ses délégations dans les pays partenaires. Les politiques de la Banque Mondiale, du FMI et des autres institutions à vocation économique et financière. Aspects culturels. Rôle de l’OCDE, du G 7, du G 20 dans la définition des normes et pratiques.
- LES INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT: Approche par le PIB / PNB global ou per capita. Approche par les indicateurs du développement humain. Indicateurs relatifs à la santé publique, à l’éducation, indicateurs par genre. Critique méthodologique des indicateurs.
- LA RECHERCHE DE CONSENSUS MONDIAUX (1992-2022). De la Conférence de Rio à nos jours : Sommet(s) de la Terre, COP et « diplomatie des grands évènements mondiaux ». Aspects juridiques et caractère contraignant des conventions et accords en matière de climat de développement et d’enjeux globaux.
- L’APPROCHE PAR LES BIENS PUBLICS MONDIAUX (BPM). Définition et caractéristiques des Biens publics mondiaux. Une analyse des ressources fondées sur les besoins.
- L’APPROCHE PAR LES DROITS : La conformité aux objectifs des Nations Unies, aux conventions souscrites par les Etats et aux principes moraux communément acceptés. Relations avec la lutte contre la pauvreté. La notion de droit opposable. Le rôle de plaidoyer des ONG et les initiatives de groupes activistes. Les risques de conflit avec les autorités des Etats ou des traditions nationales, culturelles ou religieuses. La difficile conciliation entre plaidoyer et action humanitaire. Conséquences diplomatiques et traitement des incidents. La question de l’acceptabilité des conditionnalités en matière de Droits de l’Homme / de Droits humains. La place des ONG « de droit local » par rapport aux grandes organisations internationales. Le rôle des instances coutumières. Le rôle des diasporas, des fondations, des entités religieuses et sociétés de pensée.
- LES LIMITES DES APPROCHES SECTORIELLES : Le problème de la cohérence des objectifs et de leur mise en œuvre sur le terrain. Priorités et impasses : les inconvénients d’approches purement techniciennes, du cloisonnement des agences en charge des politiques de développement. La notion d’Etas fragiles et la critique du concept.
- LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE (ODD) : UN CONSENSUS ET SES LIMITES. Le système mis en place en 2015. Les 17 Objectifs de Développement durable et leurs déclinaisons en programmes et projets. La traduction des ODD dans les législations nationales.
- COHERENCE ET CONTRADICTIONS DES POLITIQUES MONDIALES SUR LES ENJEUX GLOBAUX. Analyse systémique des impacts et gestion dynamique des modèles de développement. Impact des impératifs de la gouvernance climatique sur les autres aspects des politiques de développement.
- LES CRITIQUES RECENTES AU MODELE STANDARD : « FATALITE DE L’AIDE » ?: L’ouvrage de Dambisa Moyo, L’aide fatale (2009) et les autres contributions à la critique de la notion d’aide dans son sens communément accepté. Les réactions de rejet à l’influence occidentale (Sahel notamment), la diversification des partenaires de « développement » (Chine, Russie, Inde, etc.) et ses limites. Les tentatives récentes d’adaptation de l’offre de coopération à ces critiques et aux demandes des Etats partenaires (cf. les lois de programmation et documents d’orientation adoptés par les principaux bailleurs).
- DIMENSIONS CONTINENTALES ET SOUS-REGIONALES DES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT: Le cas de l’Afrique. Principes reconnus au niveau de l’Union africaine. Analyse détaillée du cas de la CEDEAO, de l’UEMOA et (suivant le public présent) d’autres regroupements sous-régionaux sur le Continent africain. Expériences, concepts et réalisations au niveau de l’Amérique Latine, de l’océan Indien, de la zone Asie-Pacifique. (ETUDES DE CAS)
- VERS UNE NOUVELLE EXPERTISE DU DEVELOPPEMENT : Expertise de validation vs Expertise de prescription. Revues par les pairs et capitalisation des expériences. La question des « bonnes pratiques » : sont-elles exportables, à quelles conditions ? La question du « passage à l’échelle » et de la dissémination des acquis de la coopération. Concurrence ou complémentarité des acteurs de la coopération. La nouvelle donne après l’épidémie de la COVID et la Guerre d’Ukraine. Les voies d’une nouvelle « Diplomatie du Développement ».
- CONCLUSION : MONDE MULTIPOLAIRE ET RECHERCHE DE NOUVEAUX PARADIGMES DU DEVELOPPEMENT.
*Offre de formation indicative. Susceptible de modifications.
EXECUTIVE CERTIFICATE - DIPLOMATIE DU DÉVELOPPEMENT ET DES ENJEUX GLOBAUX, AVEC DES FOCUS SUR L'AFRIQUE
Le programme est constitué d’enseignements fondamentaux, d’enseignements spécialisés, d’enseignements spécifiques et d’enseignements méthodologiques.
Les outils nécessaires à la bonne compréhension de l’action diplomatique sont contextualisés et mis en situation par des études de cas, le cas échéant.
CONDITIONS D’ACCES
La sélection des candidats français et internationaux se fait sur dossier et entretien téléphonique.
Informations pratiques
- Durée | 15 h sur 5 jours
- Dates | A partir du 6 janvier 2025
- Lieu | 72 Rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris – France
- Tarif | 5 400 €
- Contact | info@idp-paris.com
Processus de candidatures
- Envoi du dossier de candidature par courriel
- Examen du dossier de candidature par le jury
- Réponse par courriel sous huitaine
Prérequis
Linguistiques
Français : intermédiaire
Dossier de candidature
Pièces justificatives obligatoires
- Lettre de motivation et/ou Curriculum Vitae
- Document d’identité (Carte nationale d’identité – Passeport – Passeport diplomatique – Titre ou documents de séjour et de circulation des étrangers)
Pièces justificatives complémentaires
- Lettre(s) de recommandation(s)
- Document(s) professionnel(s)
- Diplôme(s)
- Pièce(s) additionnelle(s)
- Photo
CANDIDATURE
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TARIF
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Paiement en ligne
Paiement en 1 fois
Paiement en 3 fois
Virement bancaire
Le virement bancaire est ordonné par la personne qui verse l’argent.
Espèces
Le paiement en espèces (ou « liquide ») est possible mais réglementé. Le paiement en espèces d’un particulier à un professionnel ou entre professionnels est autorisé jusqu’à 1 000 €. Ce plafond est relevé à 15 000 € si le domicile fiscal du débiteur est à l’étranger et qu’il règle une dépense personnelle.
PROGRAMME
Un programme de formation diplomatique d’excellence, innovant, complet, spécialisé, qualifiant et professionnalisant pour les carrières diplomatiques et internationales.
Les enseignements sont axés sur les disciplines nécessaires à l’exercice de compétences dans le champ des activités diplomatiques liées au sujet traité.