PRINCIPES DE RÉFÉRENCE DE L’INTERVENTION D’EXPERTISE ET DE CONSULTANCE

Prise en compte de façon équilibrée des différents points de vue qui ont été exprimés pendant l’intervention.
Cette prise en compte de la pluralité des points de vue se traduit – chaque fois que possible – par l’association des différentes parties prenantes à l’intervention, ou par tout autre moyen approprié.

L’intervention est conduite de façon impartiale.
Les personnes participant à l’intervention à titre professionnel informent les autres partenaires de tout conflit d’intérêt éventuel.

La présentation des résultats d’une intervention s’accompagne d’un exposé clair de son objet, de ses finalités, de ses destinataires, des questions posées, des méthodes employées et de leurs limites, ainsi que des arguments et critères qui conduisent à ces résultats.
Les règles de diffusion des résultats sont établies dès le départ.
L’intégrité des résultats doit être respectée, quels que soient les modalités ou les supports de diffusion retenus.

La répartition des rôles entre les différents acteurs de l’intervention est établie dès le départ de façon que toutes les fonctions de celle-ci soient bien prises en charge (définition du mandat, développement du dispositif, diffusion des résultats).
L’intervenant est responsable de son exercice professionnel pour ce qui relève de son domaine de compétence, dans le cadre du contrat passé avec l’organisation.

L’intervenant met en oeuvre des compétences spécifiques en matière de conception et de conduite de l’intervention, de méthodes de collecte de données et d’interprétation des résultats.
Il a le souci d’améliorer et de mettre à jour ses compétences par ses contacts avec les autres professionnels de l’Institut diplomatique de Paris.
L’intervenant s’autorise en conscience à exercer ce métier à partir de sa formation, de son expérience et de son engagement dans l’Institut diplomatique de Paris.
L’Institut diplomatique de Paris peut permettre à l’intervenant en organisation de disposer d’un lieu de supervision et d’y recourir à chaque fois que la situation l’exige.

L’intervenant respecte les droits, l’intégrité, les convictions et la sécurité de toutes les personnes concernées.
Il s’interdit d’exercer tout abus d’influence.
Il s’interdit de révéler l’origine nominative des informations ou opinions recueillies, sauf accord des personnes concernées.
L’intervenant tiendra à l’égard de ses confrères une attitude modérée et courtoise sans dénigrement.

Il ne doit pas exister de lien de subordination et dans tous les cas l’intervenant doit veiller à maintenir son libre arbitre dans une relation de confiance avec le client.
L’intervenant doit exercer ses missions avec compétence conscience, indépendance, et respecter dans cet exercice les principes de loyauté aux intérêts du client et de confidentialité sur ses missions et sur les résultats obtenus.
S’il existe un risque sérieux de conflit d’intérêt entre plusieurs organisations qu’il peut être amené à conseiller, l’intervenant s’abstiendra d’accepter l’affaire d’un nouveau client si le secret des informations données par un ancien client risque d’être violé.

L’intervenant s’engage à respecter le secret professionnel.
L’intervenant est soucieux du métier, des usages, de la culture et des contraintes de l’organisation pour laquelle il travaille.
L’intervenant peut refuser une intervention pour des raisons propres à l’organisation, au demandeur ou à lui-même.
Il indique dans ce cas un de ses collègues.